Poème par Anna De Noailles Recueil : Poème de l'amourPériode : 20e siècle
Moi seule je connais ta langoureuse allure,
Tous les autres regards peuvent bien s’y tromper.
Mais j’ai surpris (ô juin, par l’orage estompé!)
Comme un cristal où git l’invisible fêlure,
Ton rire épanoui, d’angoisse entrecoupé…
Anna de Noailles