Nostalgique par Aimé Césaire
Ô lances de nos corps de vin pur
vers la femme d’eau passée de l’autre côté d’elle-même
aux sylves des nèfles amollies
davier des lymphes mères
nourrissant d’amandes douces d’heures mortes de stipes d’orage
de grands éboulis de flamme ouverte
la lovée massive des races nostalgiques
Aimé Césaire