Air de cour par Michel Lambert Recueil : Airs à une, II, III & IV partiesThématiques : AmourPériode : 17e siècle
Vous ne sauriez mes yeux, répandre trop de larmes,
Iris, l’Ingrate Iris me défend de la voir,
Mon coeur l’avait prévu par ses tristes alarmes,
Dans l’excès de mon désespoir,
Vous ne sauriez mes yeux, répandre trop de larmes.
C’est par vous que j’ai vu les charmes de l’Ingrate qui m’a changé,
C’est vous, hélas ! c’est vous qui m’avez engagé :
Vous ne sauriez mes yeux, répandre trop de larmes.
Michel Lambert