Quand j’étais seul par Michel Lambert

Quand j’étais seul près de Silvie,
Je croyais passer une vie,
Douce, tranquille & et sans désir :
Et je m’étais fait un plaisir
D’avoir pu résister aux yeux de cette belle ;

Mais hélas ! que je croyais mal
Dès que je vis Tircis s’attacher auprès d’elle,
Je vis que j’étais son Rival.


Michel Lambert