Pièce à grand spectacle

Poème par Louis Aragon
Recueil : Feu de joie
Période : 20e siècle

L’AMI sans cœur ou le théâtre
Adieu
Celui qui est trop gai
c’est-à-dire trop rouge
pour vivre loin du feu des rampes
De la salle
ficelles pendantes
Des coulisses
on ne voit qu’un nuage doré
machine-volante
Le Régisseur croyait à l’amour d’André
Les trois coups
L’oiseaus’envole
On avait oublié de planter le décor
Tintamarre
Le pantin verse des larmes de bois
Pour Prendre Congé

Louis Aragon