Si j’apprenais soudain que, triste, halluciné

Poème par Anna De Noailles
Recueil : Poème de l'amour
Période : 20e siècle

Si j’apprenais soudain que, triste, halluciné,
Maudissant, haïssant, tu as assassiné,
J’irais tranquillement vers cette main mortelle,
J’abdiquerais le monde, et me tiendrais près d’elle…

Anna de Noailles